L’équipe organisatrice est au complet en ce samedi matin 29 septembre pour accueillir les participants de ce rallye généalogique co-organisé par le Club92CMCAS et AéroportDeParis (fédérés au sein de l’UCGE).
Après la répartition des équipes (5 pour 20 participants), nous faisons une photo de groupe devant le monument des fédérés et distribuons road-books ; quizz photos et chants révolutionnaires…
Puis, nous passons la main et laissons chaque équipe s’orienter dans le cimetière du Père Lachaise depuis la porte Gambetta.
Pour avoir fait plusieurs fois le repérage, nous savons que ce cimetière si particulier de Paris créé en 1804 est fait d’allées, de contre-allées qui se croisent, se mêlent. Il y a tant de choses à voir pour une première fois ….
Nous nous plaçons discrètement à des endroits stratégiques afin de ne pas perdre de concurrents. Le plan fourni est indispensable et permet à chacun de s’approprier à son rythme ce lieu chargé d’histoire où tant d’illustres personnes reposent. Le thème de ce parcours découverte est la période de la révolution des communards de 1871. Logiquement, ils commencent donc par le mur des fédérés, premier point de passage et de mémoire. Puis, le parcours les conduit vers des « gisants » remarquables en bronze : Victor Noir et Auguste Blanqui. Ils se dirigent ensuite vers la partie la plus ancienne (époque napoléonienne) à travers les méandres des sépultures pour la plupart à l’abandon à la recherche – entre autre – du cénotaphe du dragon (dont les gravures et les inscriptions sont chargés d’émotion).
L’étape suivante les amène au caveau d’A. Thiers (1er président de la 3e république) qui réprima atrocement la commune.
Mais, le temps passe et déjà, il faut penser à accélérer le pas et se diriger vers la partie du cimetière où les derniers communards ont combattu les forces versaillaises (tombe de Charles Nodier proche de celle d’Honoré de Balzac) avant d’être fusillés devant le mur qui porte leur nom.
2 h ne suffiront pas afin de trouver les réponses aux énigmes et à 12h30, nous regroupons les derniers retardataires.
Le square de la roquette accueille tout le monde pour une pause déjeuner bien méritée. C’est une pause pour les pieds mais pas pour les méninges. Sous un beau soleil, chaque équipe se prend au jeu et répond aux 2 questionnaires généalogiques et historiques avec bonne humeur.
13h45 : Ce second parcours se veut une ballade découverte des quartiers populaires du X et XIe avec en point de mire le génie de la Bastille. Les équipes quittent les unes après les autres ce nouveau point de départ (les emplacements de l’ancienne prison de la petite roquette et son vis-à-vis l’ancienne prison de la grande roquette) et l’emplacement de la guillotine et descendent la rue de la roquette vers la mairie du XIe qui fut un temps pendant la semaine sanglante le siège de l’insurrection. Périple malgré tout plus tranquille permettant la découverte de l’église Sainte Marguerite (où furent inhumés de nombreux guillotinés et -dit on- l’enfant du temple) ainsi que le faubourg St Antoine et ses passages industriels (artisanat du bois jusqu’au XXe S) avant de déboucher sur la place de la Bastille. Les concurrents prolongent leur parcours jusqu’au temple protestant au 17 rue St Antoine (la sculpture d’un bonnet phrygien apparait au-dessus d’une porte intérieure). La visite d’un dernier passage industriel (la cour Damoye) ramène tout notre petit monde vers l’arrivée de ce rallye matérialisée par le bar des « sans-culottes ». Ça ne s’invente pas.
17h : il est temps de se poser et terminer notre journée par une sympathique épreuve de reprise de chants révolutionnaires. Le jury a apprécié et noté la bonne humeur, l’humour des paroles de l’équipe de « max,millien, robe et spiere » (équipe BDF).
Au final sur nos 5 équipes, l’équipe de la Banque de France a fait l’unanimité et étant arrivée première devra réaliser le prochain rallye historico-généalogique parisien dans 2 ans. Nous leurs souhaitons réussite et entière satisfaction dans ce futur projet.
Contact : genealogie@club92cmcas.fr – Jérôme CHABANAT et Christian GICQUEL